Aider les réfugiés syriens, une famille à la fois

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En mars 2016, après avoir été séparées pendant cinq ans, des familles de réfugiés syriens qui étaient allées chercher de l’aide au Centre Booth de l’Armée du Salut à Ottawa se sont finalement retrouvées. Issues de la même petite collectivité, elles s’étaient vues pour la dernière fois dans un camp de réfugiés. Chacune croyait que les autres n’avaient pas réussi à en sortir.

L’Armée du Salut a fourni une aide concrète à ces réfugiés parrainés par le gouvernement canadien.

« L’Armée du Salut veut que ces nouveaux arrivants sachent qu’elle se soucie de leur bien-être et qu’ils trouveront en elle un refuge, déclare le capitaine Tony Brushett, directeur général adjoint. Nous sommes conscients que certains d’entre eux mettront du temps avant de se remettre sur pied. »

Les premières familles qui se sont tournées vers l’Armée du Salut pour obtenir de l’aide avaient besoin d’oreillers, de couvertures, de rideaux, d’ustensiles, de casseroles et de produits de nettoyage. Elles avaient déjà reçu des lits, des fauteuils et des tables, mais manquaient d’articles de maison ou de vêtements. Chaque jour, l’Armée du Salut a remis à une soixantaine de familles des denrées alimentaires et des bons d’échange acceptés dans ses magasins d’occasions.

« Une fois hébergés, un grand nombre de réfugiés doivent se débrouiller seuls, affirme Diana Javier, superviseure des services communautaires et d’aide à la famille. L’Armée du Salut est là pour combler certaines lacunes. Même si le flot de réfugiés a ralenti, nous nous attendons à répondre aux besoins de quelque 800 nouveaux réfugiés d’ici la fin de l’année. »

L’Armée du Salut cherche constamment des façons de prêter assistance aux nouveaux arrivants. À titre d’exemple, des écriteaux servant à indiquer les différents services ont été rédigés en arabe. Le personnel apprend quelques phrases et mots en arabe et un interprète aide à diminuer le stress de ces personnes qui doivent apprendre à communiquer dans une langue étrangère.

« Les nouveaux arrivants sont extrêmement reconnaissants de l’aide que nous leur procurons, déclare le capitaine Brushett. Un grand nombre d’entre eux ont été témoins d’atrocités qui dépassent l’entendement. Nous ne posons pas de questions. Nous leur souhaitons la bienvenue à la maison. »